Coline Monchanin

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Coline Monchanin
Nom de naissance Coline Monchanin
Naissance (30 ans)
Poitiers (Drapeau de la France France)
Nationalité Française
Diplôme Doctorante

Coline Monchanin, née le à Poitiers (France), est une ingénieure agronome française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Après avoir grandi à Aizecq, en Charente (France), et face aux nombreuses difficultés de l’activité apicole que rencontrent ses parents, Coline choisit d'intégrer le lycée André-Theuriet de Civray dans la Vienne. Par la suite, Coline Monchanin entre en 2010 en Classe préparatoire aux grandes écoles et choisit d'entamer une carrière scientifique pour la protection des pollinisateurs[1].

En 2016 elle devient ingénieure agronome de l'École nationale supérieure agronomique de Toulouse[2],[3]. Pour ses travaux, elle va recevoir une bourse de recherche d’un montant de 15.000 euros et bénéficiera d’un programme de formation au leadership, en complément à son parcours scientifique. Cette bourse va lui permettre de financer ses recherches mais également de participer à la quatorzième conférence internationale sur les récifs coralliens qui se tiendra en juillet 2021 en Allemagne afin de présenter certains de ses résultats.

Coline Monchanin a aussi eu l'occasion de traiter les compétences mathématiques des poussins à Padoue. Elle a étudié au Pérou et travaillé sur la diversité des morphologies d’un poisson dans un lac volcanique en Islande.

Depuis 2018, elle est doctorante au centre de recherche pour la cognition animale, faisant partie du Centre national de la recherche scientifique de Toulouse, et à Macquarie University, en Australie, et elle étudie les conséquences des métaux lourds sur le comportement des abeilles[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Au début de sa carrière, Coline s’intéresse à l’impact d’un pesticide sur l’apprentissage et la mémoire des abeilles en participant à un programme de recherches en Nouvelle-Zélande. Ces travaux permettront, quelques années plus tard, de faire évoluer la loi en Californie qui interdit dorénavant l’utilisation de ce pesticide. Son activité de recherche se poursuit en se centrant sur les abeilles, et son travail est exploité à l’international, notamment en Italie, au Pérou ou encore en Thaïlande, entre 2014 et 2018.

Depuis sa création en 1998, le programme L’Oréal-Unesco « Pour les Femmes et la Science », dont Coline Monchanin est la lauréate 2020, a accompagné et mis en lumière plus de 3.000 femmes scientifiques[5],[6],[7].

Prix[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Coline Monchanin, engagée au service des abeilles  », sur La nouvelles républiques, (consulté le ).
  2. Arnault Varanne, « Ancienne étudiante poitevine, Coline Monchanin vient de décrocher le prix Jeunes talents France L’Oréal-Unesco pour les femmes de la science. Une distinction qui récompense ses travaux de recherche autour des abeilles, dont la pollinisation est de plus en plus perturbée. », sur Le 7 info, (consulté le ).
  3. « Félicitations à Laure-Anne Poissonnier et Coline Monchanin ! », sur centre de recherche sur la cognition animale, (consulté le ).
  4. « Pollution au plomb : des chercheurs de Toulouse observent des effets dangereux sur les abeilles et la biodiversité », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  5. « Semaine de la Science : Une charentaise récompensée », sur Courrier Français,  2 octobre 2020 (consulté le ).
  6. « La pollution au plomb affecte aussi les abeilles », sur Pour la Science, (consulté le ).
  7. « Portrait de Coline Monchanin, lauréate de la bourse l'Oréal-UNESCO "Pour les Femmes et la Science" », sur Université Toulouse III - Paul Sabatier, (consulté le ).
  8. « L'ange gardienne charentaise des abeilles primée par l'unesco et l'oréal », sur Charente libre,  2 octobre 2020 (consulté le ).